Le Premier Président de la Cour des Comptes, accompagné de ses collaborateurs, était face à la presse le jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou. Objectif, présenter le contenu du rapport public annuel 2022 de la Cour des comptes.
Le rapport annuel 2022 est une synthèse des activités non juridictionnelles constituées essentiellement des audits, des contrôles et des certifications des comptes de l’Etat. De ce rapport, il ressort plusieurs manquements et irrégularités dans la gestion des finances publiques de plusieurs institutions.


En ce qui concerne les financements publics des campagnes électorales de 2020, le rapport note que sur les 1 280 000 000 F CFA accordés aux partis politiques, plus de 500 000 000 F CFA de dépenses n’ont pas été justifiées. « Des partis politiques sont condamnés à rembourser ladite somme », a indiqué, Latin PODA, Premier Président de la Cour des comptes.
Selon lui, sur les 125 partis politiques ayant bénéficié de financements pour les élections de 2020, 48 ne se sont pas toujours présentés à son institution pour justifier leurs dépenses.


Le rapport s’est également intéressé sur la gestion des collectivités territoriales, notamment la commune rurale de Nagréongo, exercices 2014 à 2017. De la gestion de cette commune, le rapport a souligné plusieurs irrégularités. Il s’agit entre autres, la non justification de plusieurs dépenses effectuées, le non-respect de la nomenclature des pièces justificatives de dépenses, la mauvaise tenue des comptabilités administratives et des matières pouvant occasionner la dissipation du patrimoine de la Commune.
Le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), exercices 2016-2019, le Programme d’appui au développement sanitaire (PADS), exercices 2018-2020 et le Programme d’approvisionnement en eau potable et assainissement (PAEA), exercice 2021, ont également fait l’objet d’audit par la Cour des comptes.
Le Service d’information du Gouvernement