Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Monsieur Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a procédé le lundi 13 mai 2024 à Ouagadougou à l’ouverture d’un colloque placé sous le thème : « Spiritualité, traditions et pratiques coutumières au Burkina Faso ».


Le colloque de Ouagadougou se tient 48 heures avant la célébration au Burkina Faso de la Journée des coutumes et traditions. Une Journée désormais célébrée le 15 mai de chaque année. Une décision du Gouvernement de la Transition longuement attendue par l’un des gardiens de la tradition, Maître Titinga Pacéré également panéliste. « Depuis 128 ans, il n’y a rien eu pour l’Afrique traditionnelle; c’est pour cela que j’ai monté un dossier que j’ai par la suite transmis aux plus hautes autorités», a indiqué Me Pacéré. La date du 15 mai est donc l’aboutissement d’un combat pour l’ancien bâtonnier du Burkina Faso et aussi défenseur acharné des traditions africaines.
Pour le ministre d’Etat, ministre porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, l’institution de cette journée est un tremplin pour renouer avec notre histoire, notre culture riche et diversifiée ainsi qu’avec nos valeurs cardinales de paix et du vivre ensemble harmonieux. « C’est un moment d’interaction avec les ancêtres tant par le biais des religions et des croyances traditionnelles que par le biais d’autres diverses pratiques culturelles. Et que cette journée permet à chaque citoyen burkinabè où qu’il soit de valoriser et magnifier sa culture, magnifier son identité», a-t-il laissé entendre.


Le choix du thème du colloque s’inscrit donc en droite ligne de la volonté du Gouvernement de remettre les traditions et les coutumes au cœur des dynamiques sociales. Selon le ministre chargé de la Culture, « nous entendons nous souvenir, convoquer notre passé dans ce qu’il a d’intrinsèque, l’enrichir en vue de le transmettre aux générations futures ».
Pour le Naab Sanm de Ziniaré, la tenue du colloque est une véritable aubaine pour mener la réflexion sur les voies et moyens en vue de la préservation et la survie de notre culture.
Me Titinga Pacéré a surtout invité la population burkinabè à profiter de la célébration du 15 mai pour faire des rituels de pacification et de purification pour le retour de la paix et de la cohésion sociale au pays des hommes intègres.
Le Service d’information du Gouvernement